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Renkin, Jules

 Personne

Dates

  • Existence: 1862 - 1934

Biographie

Jules Renkin obtient un doctorat en droit à l’Université de Louvain. Il débute sa carrière au Barreau mais entre assez vite en politique. Avec G. Helleputte, A. Verhaegen et H. Carton de Wiart, il fonde le groupe chrétien-démocrate qui procède à des réformes sociales avec succès et qui est partisan du service militaire individuel. En 1907, Renkin occupe le poste de ministre de la Justice dans le cabinet dirigé par Jules de Trooz. C’est à ce titre qu’il a l’opportunité de défendre, tant en Belgique qu’à l’étranger, le traité organisant la reprise officielle de l’État indépendant du Congo par la Belgique. Renkin est ensuite nommé Premier ministre des Colonies et reçoit la lourde tâche de gérer cet immense territoire. Afin de la mener à bien, il réside cinq mois au Congo. En collaboration avec le Conseil colonial, Renkin réforme le système d’exploitation domanial et les chefferies, organise la protection des Africains travaillant au service d’Européens, fait voter un décret sur l’exploitation des mines, prend des mesures pour stimuler la migration belge au Congo, limite la puissance des grosses sociétés et crée une Cour d’appel à Élisabethville. Au tout début de la Première Guerre mondiale, l’Acte de Berlin stipulant que le Congo doit rester neutre en cas de guerre, Renkin – qui a fui avec le gouvernement au Havre – fait scrupuleusement respecter cet accord. Fin 1914, la violation de cette neutralité par les troupes allemandes entraine le Congo dans la guerre. Soutenu par Orts et Crokaert, Renkin se charge de l’organisation de la Force publique au Congo. Dans un premier temps, dans l’attente du fiat des alliés pour rendre l’obligation de neutralité caduque, une stratégie défensive est poursuivie. Par la suite, les Belges participent à la Campagne africaine en Afrique orientale allemande et prennent Tabora. Après la guerre, Renkin occupe les postes de ministre des Chemins de fer, des Postes et du Télégraphe (1918-1919) et de ministre des Affaires étrangères (1919-1920). En 1931, il est sollicité pour diriger le gouvernement et cumule les fonctions de Premier ministre, de ministre de l’Intérieur et de la Santé publique et, plus tard, de ministre des Finances. Le gouvernement Renkin démissionne en octobre 1932. Jules Renkin est nommé ministre d’État en 1920.
Sources : D’Hoore M., « Jules Renkin »,dans Archives de particuliers relatives à l’histoire de la Belgique contemporaine, vol. 2, Bruxelles, Archives de l’État (Guides, n°40), 1998, p. 614-616 ; Dellicour F., « Jules Renkin », dans Biographie coloniale belge, t. IV, Bruxelles, IRCB, 1955, p. 747-753 ; Lermyte J. M., « Jules Renkin », dans Encyclopedie van de Vlaamse Beweging ; vol. 2, p. 1313.

Trouvé dans 87 Collections et/ou documents:

Lettre de J. Renkin, ministre des Colonies, concernant « l’affaire Henrotte »., 1912

 Pièce
Identifiant: HA.01.0038.394
Présentation du contenu Ce colon aurait fait preuve d’une attitude jugée inconvenante envers l’administration de la colonie
Dates: 1912

Lettre du Ministère des Colonies, 4e Direction Générale, informant Jules Cornet qu'un arrêté royal réglant l'organisation du nouveau Musée du Congo , masse: 1909 avr.

 Pièce
Identifiant: HA.01.0009.235
Présentation du contenu L'arrêté prévoit l'institution d'une commission de surveillance destinée à assurer la marche et le progrès de cet établissement. Le signataire, Jules Renkin, fait appel à la collaboration de Jules Cornet en vue de faire bénéficier le Musée de son expérience.
Dates: Majeure partie des documents trouvés en 1909 avr.