Coupez, André
Personne
Dates
- Existence: 1922 - 2006
Biography
Linguiste belge, André Coupez est né en 1922.
Il obtient, en 1946, une licence en philologie classique à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Il enseigne par la suite à l’athénée d’Uccle.
À partir de 1951, il s'intéresse à la linguistique africaine. Il a alors la chance d’être formé dans cette matière par le professeur Achille Meeussen, le chef du Service de linguistique du Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC). Cette initiation par le premier linguiste africaniste du Musée se déroule entre 1951 et 1952.
Ensuite, André Coupez reçoit la bourse de l’Institut pour la Recherche scientifique en Afrique centrale (IRSAC) et il est directement envoyé en son centre d’Astrida, au Rwanda. Il y crée alors le service de linguistique.
En 1956, André Coupez soutient, à l’ULB, sa thèse de doctorat consacrée à la description du holoholo, une langue de l’est du Congo (actuelle R.D.C.). L’année suivante, il commence à enseigner la linguistique à l’Université officielle du Congo belge et du Ruanda-Urundi (l’actuelle Université de Lubumbashi), créée, en 1955, à Élisabethville (l’actuelle Lubumbashi). En 1958, André Coupez crée, au sein de cette toute nouvelle université, une licence en linguistique et anthropologie africaines. Il y développe la connaissance des langues africaines pour le plus grand bénéfice, à la fois, de ses étudiants et de ses collègues. Il enseignera à Lubumbashi jusqu’en 1969.
En attendant, à partir de 1959, André Coupez travaille à la rédaction du dictionnaire kinyarwanda-kinyarwanda et kinyarwanda-français. Pour ce faire, il travaille avec une équipe de chercheurs rwandais en linguistique et ceux-ci s’avèrent très efficaces dans les publications ultérieures. Ces chercheurs sont représentés par les personnes de grande qualité comme Thomas Kamanzi et Simon Bizimana. André Coupez travaillera plusieurs années avec eux et ils publieront, en 2005, le fameux dictionnaire en trois gros volumes ainsi que sur des CD-ROM.
Dans l’entretemps, au cours de la décennie 1960, André Coupez continue à travailler au sein du service de linguistique de l’Institut national de Recherche scientifique (INRS), le continuateur rwandais de l’IRSAC. Il fait des recherches relatives à l’élaboration du dictionnaire kinyarwanda-kinyarwanda et kinyarwanda-français. Il collabore avec plusieurs scientifiques, à l’instar de Marcel d’Hertefelt et d’Alexis Kagame et publie, avec eux ainsi qu’avec S. Bizimana et T. Kamanzi, des riches travaux sur le kinyarwanda, la littérature et l’histoire du Rwanda. Sa collaboration la plus célèbre se fait avec Thomas Kamanzi. En effet, le duo « Coupez - Kamanzi » est resté, dans toutes les mémoires, en raison de sa production régulière, foisonnante et très intéressante, ainsi qu'à cause du questionnement sur le rôle précis de chacun des deux dans ce tandem (l'un étant, selon certains chercheurs, le préfacier et l'annotateur du texte conçu et écrit par l'autre).
Durant les années 1960, André Coupez poursuit également sa carrière académique. Il enseigne la linguistique descriptive et comparative à l’Université nationale du Rwanda ainsi qu’à l’Université du Burundi. Il transmet également ses connaissances à l’Université de Lubumbashi. En 1970, il commence à dispenser ses cours à l’ULB et y crée une licence en linguistique africaine. En 1974, il devient professeur ordinaire à l’ULB et y enseigne jusqu’à sa retraite universitaire survenue en 1992.
Dans les années 1970, André Coupez travaille parallèlement au sein du service de linguistique du Musée royal de l’Afrique centrale. Il y devient, en 1978, le chef de la Section de linguistique et d’ethnomusicologie. Il quitte le MRAC lors de sa retraite en 1987.
En 1992, il part à Tokyo, au Japon, et y passe une année en travaillant sur la linguistique africaine comparative. Il publie trois travaux de linguistique à la toute fin du XXe siècle et au début du nouveau millénaire, puis il sort le fameux dictionnaire en 2005.
Il est décédé en 2006.
De son vivant, André Coupez était membre de prestigieuses institutions scientifiques. Il était affilié à l’Académie royale des Sciences d’Outre-Mer. Il faisait également partie de l’Association belge des Africanistes dont il était, en même temps, président. Enfin, il était le promoteur et le président du Conseil des Études africaines en Europe.
Il obtient, en 1946, une licence en philologie classique à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Il enseigne par la suite à l’athénée d’Uccle.
À partir de 1951, il s'intéresse à la linguistique africaine. Il a alors la chance d’être formé dans cette matière par le professeur Achille Meeussen, le chef du Service de linguistique du Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC). Cette initiation par le premier linguiste africaniste du Musée se déroule entre 1951 et 1952.
Ensuite, André Coupez reçoit la bourse de l’Institut pour la Recherche scientifique en Afrique centrale (IRSAC) et il est directement envoyé en son centre d’Astrida, au Rwanda. Il y crée alors le service de linguistique.
En 1956, André Coupez soutient, à l’ULB, sa thèse de doctorat consacrée à la description du holoholo, une langue de l’est du Congo (actuelle R.D.C.). L’année suivante, il commence à enseigner la linguistique à l’Université officielle du Congo belge et du Ruanda-Urundi (l’actuelle Université de Lubumbashi), créée, en 1955, à Élisabethville (l’actuelle Lubumbashi). En 1958, André Coupez crée, au sein de cette toute nouvelle université, une licence en linguistique et anthropologie africaines. Il y développe la connaissance des langues africaines pour le plus grand bénéfice, à la fois, de ses étudiants et de ses collègues. Il enseignera à Lubumbashi jusqu’en 1969.
En attendant, à partir de 1959, André Coupez travaille à la rédaction du dictionnaire kinyarwanda-kinyarwanda et kinyarwanda-français. Pour ce faire, il travaille avec une équipe de chercheurs rwandais en linguistique et ceux-ci s’avèrent très efficaces dans les publications ultérieures. Ces chercheurs sont représentés par les personnes de grande qualité comme Thomas Kamanzi et Simon Bizimana. André Coupez travaillera plusieurs années avec eux et ils publieront, en 2005, le fameux dictionnaire en trois gros volumes ainsi que sur des CD-ROM.
Dans l’entretemps, au cours de la décennie 1960, André Coupez continue à travailler au sein du service de linguistique de l’Institut national de Recherche scientifique (INRS), le continuateur rwandais de l’IRSAC. Il fait des recherches relatives à l’élaboration du dictionnaire kinyarwanda-kinyarwanda et kinyarwanda-français. Il collabore avec plusieurs scientifiques, à l’instar de Marcel d’Hertefelt et d’Alexis Kagame et publie, avec eux ainsi qu’avec S. Bizimana et T. Kamanzi, des riches travaux sur le kinyarwanda, la littérature et l’histoire du Rwanda. Sa collaboration la plus célèbre se fait avec Thomas Kamanzi. En effet, le duo « Coupez - Kamanzi » est resté, dans toutes les mémoires, en raison de sa production régulière, foisonnante et très intéressante, ainsi qu'à cause du questionnement sur le rôle précis de chacun des deux dans ce tandem (l'un étant, selon certains chercheurs, le préfacier et l'annotateur du texte conçu et écrit par l'autre).
Durant les années 1960, André Coupez poursuit également sa carrière académique. Il enseigne la linguistique descriptive et comparative à l’Université nationale du Rwanda ainsi qu’à l’Université du Burundi. Il transmet également ses connaissances à l’Université de Lubumbashi. En 1970, il commence à dispenser ses cours à l’ULB et y crée une licence en linguistique africaine. En 1974, il devient professeur ordinaire à l’ULB et y enseigne jusqu’à sa retraite universitaire survenue en 1992.
Dans les années 1970, André Coupez travaille parallèlement au sein du service de linguistique du Musée royal de l’Afrique centrale. Il y devient, en 1978, le chef de la Section de linguistique et d’ethnomusicologie. Il quitte le MRAC lors de sa retraite en 1987.
En 1992, il part à Tokyo, au Japon, et y passe une année en travaillant sur la linguistique africaine comparative. Il publie trois travaux de linguistique à la toute fin du XXe siècle et au début du nouveau millénaire, puis il sort le fameux dictionnaire en 2005.
Il est décédé en 2006.
De son vivant, André Coupez était membre de prestigieuses institutions scientifiques. Il était affilié à l’Académie royale des Sciences d’Outre-Mer. Il faisait également partie de l’Association belge des Africanistes dont il était, en même temps, président. Enfin, il était le promoteur et le président du Conseil des Études africaines en Europe.
Auteur : Dantès Singiza
Sources : MRAC, Archives Départementales, Section d'Histoire coloniale, dossier 1973.58 ; Kagame Alexis, "Réponse au pamphlet boomerang de M. André Coupez", Butare, inédit, 1972; Bastin Yvonne, "Hommage à André Coupez (1922-2006)", in "Africana Linguistica", 12, (2006), p.13-20.
Trouvé dans 1 Collection ou document:
Fonds Coupez, A.
Fonds
Identifiant: HA.01.0771
Présentation du contenu
Documentation : Discours de Théophile Kaybanda à la réception du Président de la République et de la Députation de Butare (1965) ; Exemplaires de L'informateur, Le Diapason, Zephyr et Ifumba, revues des étudiants de l'Université Nationale du Ruanda (1965-1972).
Dates:
Majeure partie des documents trouvés entre 1965 - 1971
Trouvé dans:
Archives de particuliers - Histoire coloniale
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Fonds Coupez, A.