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Fonds Lemaire, Charles

 Fonds
Identifiant: HA.01.0181

Présentation du contenu

Correspondance: Lettres de Célestin Hecq, commissaire de District, adressées au commandant Lemaire (1898-1899), Correspondance avec l’agence de presse Reuters de Londres, Deux documents dactylographiés, avec corrections dans le texte, concernant l’expédition scientifique belge au Katanga rédigés par Lemaire et destinés à être publiés en anglais par l’agence de presse Reuters (1901); Premier séjour au Congo (décembre 1889-septembre 1893): Carnets de route (13 novembre 1889-28 mai 1893) et carnets de notes (descriptions diverses, croquis, palabres dans le district de l'Equateur, climatologie de l'Equateur, vocabulaire, conditions du voyage de retour); Deuxième séjour (juillet 1895-septembre 1985): Huits carnets de route (19 juillet 1895-21 novembre 1895) relatif à sa mission d'inspection des travaux du chemin de fer, ainsi qu'un carnet de notes botaniques sur le caoutchouc, les plantes à latex, etc.; Troisième séjour (mai 1898-septembre 1900): 23 carnets de route (11 mai 1898-24 septembre 1900) contenant des notes prises au jour le jour sur la vie de la mission et munies de diverses observations scientifiques, de levées d' itinéraires parcourus depuis Zanzibar jusqu'au Katanga, descriptions des sites et de leur flore, Sept carnets de copie-lettres (du 22 mai 1898 au 27 juin 1902) contenant des rapports au secrétaire d'Etat de l'ÉIC, des lettres à divers chefs de zone et de poste, des observations barométriques et géologiques, des levées d'itinéraires, 24 carnets d'observations scientifiques (observations astronomiques, magnétiques et altimétriques, ainsi que sur les porteurs et les bagages des caravanes de missions), 8 registres mettant au net les itinéraires et observations de la mission, Quatre cahiers de notes diverses (copies de documents émanant d'agents qui ont séjourné dans des régions du Katanga, listes des objets et produits et rapports envoyés au secrétaire d'Etat, notes sur les grottes, une fonderie de cuivre, la mouche tsé-tsé, un cahier de E. Fromont concernant l’opération répressive contre le chef Mulumu Niama daté de mars 1900), Correspondance, Manuscrits des feuilles d'itinéraires de la mission (1/1.000.000ème), Sept rapports d'après les notes de K. Voss (explorations de la vallée de la Lufonzo, des salines de Mwashia et des mines de cuivre de la Lufira, des Kundelungu, de Pweto à Mtoa et à Kasongo); Quatrième séjour (juillet 1902-avril 1905): 17 carnets de route (31 juillet 1902-27 août 1903), 17 carnets contenant des observations et calculs astronomiques, de même que les approvisionnements et les porteurs, 13 journaux de route (5 septembre 1902-29 août 1905) reprenant le texte des carnets de notes, enrichis d'itinéraires et de détails plus précis, d'observations et calculs scientifiques, Notes diverses ayant trait à ses reconnaissances et observations depuis plusieurs stations de l'Etat (Yei, Rafai) ou lieux (rapides Strauch, rapides Lambermont), Correspondance et rapports réunis dans trois registres de copie-lettres adressés à Bruxelles, au gouveneur général à Léopoldville, à divers agents de l'Etat, aux militaires de l'Uele et de l' enclave de Lado, Cahiers de notes sur sa reconnaissance aux sources du Yei, Album de copie des itinéraires relevés depuis l'Itimbiri jusqu'à la station de Yakululu. Documents en rapport avec la mission avortée de Lemaire (1907): Documents relatifs à la préparation de la mission visant à délimiter la frontière entre l'ÉIC et les possessions britanniques à l'ouest du Lac Albert et le bassin de la Semliki (carnet de notes rédigé au jour le jour à Bruxelles, observations et calculs, correspondance à Lemaire -après 1907-); Divers: Manuscrits et copies dactylographiées d'études de Lemaire relatives au Congo ainsi que plusieurs papiers ne concernant pas son activité africaine (cours de l'École Militaire, occupation allemande durant la Première Guerre mondiale); Trois procès-verbaux d’investiture de chefs des chefferies indigènes reconnues d’Irebu, Bussindi et N’gambas se trouvant sous la juridiction du commissaire de district Ch. Lemaire, accompagnés chacun d’un tableau des prestations annuelles à fournir par le chef, et d’un tableau statistique (1892), Une lettre de Lemaire accompagne les procès-verbaux destinés au Gouverneur Général. Mots-clés : Province de l’Équateur, caoutchouc, exploration, chemins de fer, flore, sciences, administration, frontières, gouvernement général, dessins, districts, langue, voyages, Katanga, conflit, cuivre, gouvernement général, cours d’eau, Première Guerre mondiale, chefs coutumiers

Dates

  • Majeure partie des documents trouvés entre 1889 - 1918

Producteur

Biographique / Historique

Le commandant Charles Lemaire a légué tous les papiers qu'il avait cónservés à Félicien Cattier, son ami d'enfance. En effet, Lemaire, Cattier (et, notons le aussi, Jules Cornet) avaient été condisciples à l'école communale de Cuesmes où ils avaient eu comme instituteur le père de Félicien Cattier qui s'était occupé de Lemaire, resté orphelin très jeune. Cattier a donné à son tour les papiers de Lemaire à l'Institut de Géographie de l'Université Libre de Bruxelles. En 1962, le professeur Robert De Smet, co-directeur de cet Institut, les a remis au Musée Royal de l'Afrique Centrale de Tervuren, jugeant qu'ils méritaient d'être accessibles à un plus large public. Dans le cours de déontologie qu'il donna à la fin de sa vie aux jeunes gens de l'Ecole Coloniale Supérieure, Lemaire enseignait que seul est un chef "celui qui observe tout, voit tout, note tout" (1). Ces principes, il les a appliqués tout le long de sa carrière en Afrique et c'est ce qui lui a permis de rassembler la documentation considérable qui fait l'objet de ce travail. Lemaire ne chargeait que fort rarement ses adjoints de recopier les documents; lorsqu'on parcourt notamment les registres où Lemaire a transcrit ses notes et sa correspondance, on se demandé comment un chef de mission accablé de responsabilités et de travaux durant les étapes et les séjours aux camps, trouvait le temps et l'énergie nécessaires à ces tâches de rédaction ét de copié Adversaire de la quinine (il eut à ce propos de longués discussions avec le Docteur Léon Bertrand), Lemaire était souvent fiévreux; cependant il jugeait que chaque jour il devait mettre ses notes au net: au cour de l'expédition du Katanga, il note "après deux heures de suée je puis me lever, je suis pris de diarrhée également. Toutefois, je mets mon itinéraire ét mes notes au courant et au net; il faut absolument procéder ainsi aussi longtemps qu'on le peut sous peine de ne plus en sortir." (2) Et son adjoint, Paulis écrit: "Combien de fois ne l'ai-je pas vu, les yeux brûlants, claquant des dents, se raidissant contre la fièvre, sortir la nuit de sa tente pour procéder à l'observation des astres nécessaire à la correction de nos itinéraires." (3) Lemaire a beaucoup publié (4) et certains de ses textes ont été écrits en Afrique. Il a développé ses idées sur la colonisation et évoqué ses souvenirs dans des conférences données au cours des longs séjours en Europe. Cependant, une grande partie des notes qu'il a rassemblées durant les dix années qu'il a passées en Afrique sont restées inédites (5): Leur lecture fournira aux chercheurs une documentation précieuse pour l'histoire récente de l'Afrique centrale. Les documents concernant le premier séjour de Lemaire au Congo sont les moins nombreux; ils concernent l'époque où il est chargé d'organiser la route du portage entre Matadi et Léopoldville, via Lukungu. C'est alors également qu'il fait ses débuts de cartographe avec des moyens très réduits. Les carnets relatifs à la création du nouveau poste de Coquilhatville, à l'exploration et à l'occupation du district de l'Equateur correspondent à une période où Lemaire fut amené à employer des moyens de coercition qu'il devait déplorer dans la suite: "c'est ainsi que mon éducation commença dans les coups de canon et de fusils, dans les incendies de villages en un mot dans les abus et les surabus de la force avec tous ses excès. Je devins chef à mon tour. Pendant un temps je suivis les exemples reçus; puis peu à peu, j'en vins à douter de l'excellence de nos procédés, je relus avec horreur mes premiers rapports; mon être tout entier se ressaisit, je me jurai de consacrer mes efforts à la race noire..." (6). En effet, dans la suite, Lemaire prit comme règle d'éviter le recours à la force: "arriver à s'installer pacifiquement chez les gens beaucoup moins bien armés que nous ne peut paraître difficile; le recours à la force pour les premières relations est un système déplorable. On dit parfois qu'il a été nécessaire. Peut-être! Mais certainement dans des cas si exceptionnels qu'on ne devrait plus les connaître." (7). De son premier séjour, il revient persuadé que le Blanc a énormément à apprendre du Noir et il écrit un livre qui constitue un plaidoyer (assez remarquable pour l'époque) "en faveur des aptitudes de la race noire au travail manuel et intellectuel, en faveur aussi de ses qualités morales." (8). Du court séjour qu'il a fait au Congo de juillet à septembre 1895, alors qu'il accompagnait Albert Thys et la mission chargée de se rendre compte de l'avancement des travaux du chemin de fer du Bas-Congo, Lemaire a conservé 8 carnets de route qui fournissent des détails vivants sur les débuts de l'installation du rail et des descriptions précises des routes de caravane, avec de nombreux croquis et notes concernant la flore de la région. A partir de la mission du Katanga (1898-1900), les documents se multiplient: 23 carnets de route, de très nombreux carnets d'observations scientifiques, des registres où les notes et les itinéraires sont recopiés au net. D'autre part, Lemaire a recopié dans 7 carnets copie-lettres toute la correspondance officielle qu'il a échangée avec les diverses autorités; ces documents sont spécialement précieux étant donné que beaucoup d'originaux ont été détruits par ordre de Léopold II. La mission du Katanga avait avant tout un but cartographique; "avec elle, commença l'ère de la géographie scientifique de ces régions. Elle fut féconde en résultats. Les coordonnées géographiques de près de 200 points du Katanga furent déterminées astronomiquement, un nombre correspondant d'altitudes y furent fixées et une centaine de déterminations des éléments magnétiques furent rapportées. Lés quelques anciens points, connus par leurs coordonnées géographiques, furent remis en place; ils durent parfois subir pour cela des corrections allant jusqu'à 35 km. Les itinéraires relevés par la Mission Lemaire viennent compléter ce premier réseau et le tout constitue une base sur laquelle a pu s'appuyer la première carte du Katanga, la carte Hubert Droogmans." (9). Curieusement, Lemaire ne s'est pas rendu compte de l'importance que pouvaient représenter les richesses en cuivre du Katanga, dont Cornet avait prouvé l'existence dès 1892 au cours de la mission Bia-Francqui et sur lesquels il avait fourni des données scientifiques en 1893 et en 1894. Il est vrai que le Roi avait recommandé à Cornet d'être très discret sur les perspectives économiques que pouvaient représenter les gisements qu'il avait repérés et que ce n'est qu'à la fin de l'année 1900, après les découvertes de Robert Williams en Rhodésie et la création du Comité Spécial du Katanga, que s'ouvrit l'ère de leur exploitation systématique. Il est toutefois piquant de noter, qu'en décembre 1899, dans un des rapports qu'il adresse au Secrétaire d'Etat, Lemaire affirme encore: "Tout ce qui a été dit des richesses minières du Katanga est un pur produit du subjectivisme qui caractérise tant de récits de voyageurs. J'ignore ce que les fouilles et les forages de l'avenir donneront, mais pour ce qui a jamais pu être vu jusqu'ici, il est certain qu'il n'y a ici que peu de cuivre et beaucoup de fer'. (10) Cependant, en un autre endroit, Lemaire note au sujet des ressources que pourrait offrir le Katanga: "Outre l'exploitation des salines (de Mwashia) pourrait se faire celle du cuivre au profit de l'Etat, ce serait un nouveau produit d'échange de bonne valeur dans le pays. Il ne me paraft,pas impossible de diriger l'exploitation du cuivre d'une façon plus rénumératrice que celle suivie par les indigènes." (11) Les documents du Katanga, où Lemaire a rassemblé des observations précises et vivantes sur l'allure des régions traversées, s'attachant particulièrement à sa flore et à la description des populations et de leurs activités,font revivre le Katanga agricole à l'époque où ses postes les plus importants étaient ceux de Lofoi et de Pweto. Les papiers relatifs à la dernière mission que Lemaire dirigea pendant trois ans au Bahr el Ghazal sont de loin les plus nombreux. La question de l'ultime tentative faite par le Roi Léopold II pour faire valoir ses droits sur les territoires qui lui avait été cédés à bail par la Grande-Bretagne est encore obscure. L'étude que Heyse a faite des carnets de Lemaire remis au Ministère des Colonies pour les travaux de la Commission d'histoire du Congo, constituée en 1925 (12) avait déjà montré l'intérêt qu'il y aurait à posséder plus de détails sur la mission confiée à Lemaire. Les 17 carnets de route et les 13 registres "Journal de route" permettent de suivre au jour le jour les progrès réalisés et les déboires subis par l'expédition. On y trouvera également des renseignements inédits sur le but poursuivi par la mission Royaux et les causes de son échec. La compétition entre Anglo-Egyptiens et agents de l'Etat Indépendant est toujours restée fort pacifique sur le terrain et c'était entre les Gouvernements que s'échangeaient des revendications qui auraient pu, théoriquement, entraîner une rupture. Dans l'analyse des papiers de la mission du Bahr el Ghazal, celle des trois registres copie-lettres occupe une grande place. Il nous a paru intéressant de faire le résumé des principales lettres envoyées par Lemaire parce qu'elles montrent la complexité de sa mission et rendent compte notamment des difficultés qu'il a rencontrées dans ses rapports avec les autorités de la zone de la Gurba-Dungu. Elles font ressortir aussi la puissance des chefs zande et éclairent l'histoire des dernières années du sultanat du puissant chef Mbio et sa rivalité avec le chef Renzi. A côté des documents qu'il a lui-même établis, Lemaire a conservé dès documents provenant de ses adjoints Paulis et Colin. Ceux-ci sont suffisamment nombreux pour faire l'objet de chapitres spéciaux (V et VI). La partie la plus intéressante des papiers laissés par Paulis concerne l'occupation de la zone de la Meridi et les rapports que Paulis a pu établir avec le chef Mopoie-Tolet, fils du chef zande Doruma. Les nombreuses lettres que Paulis a adressées à Lemaire et les rapports qu'il a régulièrement établis à sa demande permettent de suivre l'installation des postes en pays zande, entreprise qui paraissait impossible et que Paulis a menée à bien d'une façon pacifique. Toute la correspondance de Colin, chef de la colonne de renfort de l'Uele qui passa sous les ordres de Lemaire en août 1904, a été conservée. Ces lettres donnent entre autres, des détails sur l'établissement du poste de la Maiawa et la résistance opposée par les gens de Mbio. Lemaire était depuis moins d'une année en Belgique lorsque fut signé l'accord du 9 mai 1906 qui ruinait pour le Roi tout espoir d'obtenir un aggrandissement du territoire de l'Etat Indépendant vers le Nord-Est. Les efforts de Lemaire et de ses compagnons au cours de 38 mois d'une rude campagne d'exploration et de travaux avaient été vains. Mais l'essentiel subsiste: les résultats des observations scientifiques que Lemaire publia, du reste, à ses frais. (13) Lemaire ne devait plus retourner en Afrique. En janvier 1906 le Roi lui avait confié la direction d'une mission belge qui, conjointement avec une mission britannique, devait fixer la frontière le long du 30ème méridien. A la veille de la date fixée pour le départ (janvier 1907), Lemaire fut déchargé de la mission à la suite d'accusations qui mettaient en question l'attitude qu'il avait eue envers des soldats de l'expédition du Bahr et Ghazal. Pour pouvoir se défendre, Lemaire donna sa démission d'agent de l'Etat et obtint sa mise à la retraite de l'armée. Les quelques documents relatifs à cette période font l'objet du chapitre VII. Sont réunis au chapitre VIII, les documents concernant les activités de Lemaire qui n'ont pas trait à l'Afrique ainsi que les minutes et textes des ouvrages qu'il a publiés. Nous y avons joint la liste des ouvrages publiés faisant partie du fonds Lemaire. Enfin, dans un dernier chapitre, nous avons analysé des documents de la mission Lemaire au Katanga qui ont été communiqués à Maurice Robert et que ce dernier a légués, avec d'autres documents, au Musée Royal de l'Afrique Centrale en décembre 1960. A partir de 1907, Lemaire, s'il s'intéresse toujours aux questions africaines, profite d'une longue retraite qu'il fait en Ardennes, dans sa propriété près de Sart, pour poursuivre des études fort diverses; esprit curieux, il s'attache à des disciplines variées; il rédige un ouvrage considérable sur "L'arithmétique et les Mathématiques philosophiques", qui devait comprendre 5 volumes, mais qui est resté à l'état de manuscrit; il publie plusieurs ouvrages sur l'esperanto et l'ido; il pratiquait l'esperanto depuis 1900 et avait donné, dans cette langue, en 1906,une conférence sur l'Afrique Centrale (14). Grand amoureux des Fagnes, Lemaire mène à Sart une vie de paysan savant et lettré (15). Cependant il souffrait de ne pouvoir communiquer à de plus jeunes les expériences qu'il avait vécues en Afrique et déplorait l'attitude méprisante que trop d'agents affichaient devant les Noirs. Dans la préface du livre publié après son retour du Bahr el Ghazal il s'exprimait ainsi: "Il n'y aura que heurts et malheurs tant que des races se prétendant supérieures, affirmeront sans plus que les autres sont incapables du même développement qu'elles-mêmes. Dix ans passés au contact de la race noire, tant minimisée jusqu'ici par la race blanche, m'ont appris que le blanc se trompe et que nombre de ses affirmations ne sont que le produit d'un subjectivisme prétentieux." (16) Sa désignation, en 1920, comme Directeur de l'Université Coloniale fondée à Anvers, allait lui offrir la possibilité de former des disciples. Pendant les cinq années qui lui restaient à vivre, Lemaire se consacra tout entier à sa tâche de Directeur et de Professeur; il fit régner une discipline stricte mais librement acceptée, chercha à faire de ses élèves des hommes cultivés et leur inculqua le respect du travail aussi bien manuel qu'intellectuel. Ce Directeur de 60 ans, fut le plus dynamique et le plus enthousiaste des professeurs; une conversation que nous avons eue avec le chef de la première promotion, Gustave Sand, Secrétaire général honoraire du Congo, nous a permis d'apprécier la profonde estime que Lemaire a su inspirer et le souvenir ému que ses élèves lui ont conservé.

Notes (1) Cité par R . Bebing dans "Le Commandant Charles Lemaire, Biographie essai", p.269. Bebing, ancien élève de Lemaire à l'Institut colonial a consulté les papiers de Lemaire alors qu'ils étaient encore déposés à l'Institut de Géographie de l'Université Libre de Bruxelles. La biographie de Lemaire qu'il a r'édigée, devait paraître dans "Problèmes de l'Afrique Centrale"; le projet a dû être abandonné. Un exemplaire dactylographié existe à la bibliothèque des Affaires africaines, Place Royale, à Bruxelles. (2) Registre n°1, document 92. (3) A. Paulis, "Esquisse biographique du commandant Lemaire", revue "Le Flambeau" ler juin 1927, 10ème année, n°6, p.111. (4) Une liste des principales publications de Lemaire a été dressée par Th. Heyse et Chr. Monheim dans l' "Index bibliographique colonial", Bruxelles, 1937; "Bibliographies spéciales": Lemaire, Charles, placards 37 à 40. (5) Voir note 1. (6) Bebing, op. cité, p. 12. (7) "Cahiers du cours de déontologie", Université Coloniale de Belgique. Epreuve dactylographiée avec corrections manuscrites de Lemaire. Document n°577, p. 7. Le texte cité se trouve dans une lettre de Lemaire à Colin, du 27 septembre 1904. (8) "Comment les Noirs travaillent", Bulens, Bruxelles, 1895, p. 137. (9) Communication sur Ch.Lemaire, faite par M.Robert lors du cinquantenaire du"Comité Spécial du Katanga. Copie dactylographiée, p. 3 (Legs M. Robert 6072). (10) Rapport n°21, écrit du village du chef Mwashia, le 19 décembre 1899, document n°51. (11) Registre n°3, document n°94. (12) Th.Heyse, "Rapport sur le dossier Expédition Lemaire, 1902-1903; I.R.C.B., Bull. des séances, tome 24, 1953, n°3, pp. 905/930. (13) "Mission scientifique Congo-Nil. Résultats des observations astronomiques magnétiques et altimétriques effectuées sur le territoire de l'Etat Indépendant du Congo du vendredi 5 septembre 1902 au vendredi 14 avril 1905, avec une carte au millionième de l'itinéraire de l'expédition", Bruxelles, Bulens, 1906. (14) "Tra Mez-Afrika" (á travers l'Afrique Centrale). Conférence donnée au deuxième Congrès espérantiste de Genève en septembre 1906. Bruxelles, Witteryck, 1 vol. in 4°. (15) Albert Bonjean consacre un chapitre à Lemaire dans son livre: "La baraque Michel et la Haute Ardenne", 3ème édition, Verviers, Imprimerie Ch. Vinche, 1926, in 8 °. Ce chapitre est intitulé: "Les Sources fraîches", nom donné par Lemaire à sa propriété (p. 133 á p. 135). (16)"Mission scientifique Congo-Nil. Résultats des observations astronomiques..." Profession de foi, p. 111.

Remarques sur l'orthographe adoptée pour désigner les noms de lieux. En général, nous avons adopté l'orthographe suivie dans la "Carte de l'Etat Indépendant du Congo", 1907. Lorsque la localité ne se trouve pas reprise dans la carte, nous adoptons l'orthographe du document. Les villes sont désignées par le nom employé à l'époque. Kinshasa = Léopoldville Mbandaka = Coquilhatville Kisangani = Stanleyville Lubumbashi = Elisabethville L'indice de la collection des papiers Charles Lemaire est 62.45. Ce numéro n'est pas repris dans l'inventaire.

Volume

4,25 Mètres linéaires (Boîte : HA.JWB.169.76 - HA.JWB.169.77 ; HA.JWB.191.18 - HA.JWB.191.19; HA.JWB.192.16 - HA.JWB.192.48 ; HA.JWB.193.17 - HA.JWB.193.34 ; HA.JWB.194.11)

Langue des matériaux

Français

Inventaire détaillé

Informations sur les modalités d'entrée

Dons effectués par Gaston Rulot en 1952 (1952.39) et par Paul Le Bussy en 1988 (2006.64).
Statut
Under Revision
Auteur
A. Thuriaux-Hennebert
Date
1968
Règles de description
International Standard for Archival Description - General (ISADG)
Langue de description
Français
Script de description
Latin
Langue de la note de description
français

Mentions de révisions

  • 2017 mars: Laure d’Ursel, Stéphanie Hocq et Patricia Van Schuylenbergh
  • 2020 oct: Agata Dierick

Détails du service d'archives

Fait partie de Archives de particuliers - Histoire coloniale Service d'archives