Jaspers, Louis
Personne
Dates
- Existence: 1928-présent
Biography
Louis Jaspers est né le 20 février 1928.
Il effectue une licence en Sciences politiques et administratives à l’Université coloniale d’Anvers de 1946 à 1950. Après 18 mois de service militaire, il embarque à destination du Ruanda-Urundi en mars 1952.
Administrateur territorial assistant, il est affecté au territoire de Kibungu. À partir de février 1953, il est administrateur territorial assistant principal faisant fonction au nouveau territoire de Kibuye. Il rentre en Belgique en congé en mars 1955 et se marie le 1er septembre. Juste après les noces, les nouveaux mariés partent pour l’Afrique. Dès son retour à Kibuye, Louis Jaspers est nommé administrateur territorial principal.
En septembre 1956, il est muté au territoire de Nyanza comme administrateur. Son second terme s’achève en octobre 1958. Il repart pour un troisième terme en avril 1959. Vu l’évolution politique des territoires sous tutelle (le Rwanda et le Burundi), il est nommé à la résidence à Kigali en tant qu’Administrateur chargé de la coordination entre la résidence et les administrateurs de territoire.
Les troubles politiques que certains qualifient de "révolution" éclatent au Ruanda en novembre 1959. Louis Jaspers est chargé d’assurer la liaison entre le résident militaire Guy Logiest, les territoires et la résidence de Kigali. Au début de 1960, le vice-gouverneur du Ruanda-Urundi, Jean-Paul Harroy, le détache dans les pays voisins de l’est africain où se sont établis les réfugiés rwandais. En mars 1960, Louis Jaspers devient attaché colonial pour les trois pays de la British East Africa (Ouganda, Tanganyika et Kenya).
Après l’indépendance du Congo, il devient Vice-consul de Belgique pour les affaires africaines. Le 22 octobre 1961, il est muté à Kitega comme Résident-adjoint du Burundi, puis comme Commissaire de district. Le 1er janvier 1962, le colonel E. Henniquiau, Haut-représentant de la Belgique au Burundi fait de lui son adjoint. Il achève sa carrière territoriale en avril 1962.
Le 1er septembre 1962, il est engagé par les usines Ford à Cologne. Puis, il est muté, en Belgique, où il devient le "training manager" de l'usine de Ford, à Genk. Il quitte Ford le 1er septembre 1963.
Deux mois plus tard, il retourne en Afrique. Il est alors engagé, dans le cadre de la coopération belge, comme administrateur général adjoint de l'Université de Lovanium, à Kinshasa, au Congo.
Il démissionne de Lovanium, le 31 juillet 1967. Mais, il reste à Kinshasa comme membre de la Mission belge de Coopération. Il est alors le directeur du secteur Administrations-Justice-Universités au sein de la coopération belge.
En décembre 1969, il passe le concours diplomatique et le réussit brillamment. Il devient ainsi conseiller d'ambassade. Entre 1971 et 1974, il est le conseiller économique de l'ambassade belge à Paris. En 1974, il retourne à Kinshasa comme conseiller politique de l'ambassade de Belgique. Il quitte la capitale zaïroise en 1976 et rentre en Europe où il exerce les fonctions de consul général de la Belgique à Strasbourg. Il reste en France pendant quatre ans. En 1980, il est nommé ambassadeur de la Belgique en Tanzanie, au Madagascar et à l'île Maurice. Il réside alors à Dar es Salam. Il quitte encore une fois l'Afrique, en 1985, pour devenir l'ambassadeur de la Belgique au Pakistan, avec Islamabad comme lieu de résidence. Il prend sa retraite en 1991. Il est, à ce moment-là, nommé ambassadeur honoraire par l'Arrêté royal de 1991. Enfin, il est, entre 1991 et 2004, consul honoraire de la Belgique à Perpignan.
Il effectue une licence en Sciences politiques et administratives à l’Université coloniale d’Anvers de 1946 à 1950. Après 18 mois de service militaire, il embarque à destination du Ruanda-Urundi en mars 1952.
Administrateur territorial assistant, il est affecté au territoire de Kibungu. À partir de février 1953, il est administrateur territorial assistant principal faisant fonction au nouveau territoire de Kibuye. Il rentre en Belgique en congé en mars 1955 et se marie le 1er septembre. Juste après les noces, les nouveaux mariés partent pour l’Afrique. Dès son retour à Kibuye, Louis Jaspers est nommé administrateur territorial principal.
En septembre 1956, il est muté au territoire de Nyanza comme administrateur. Son second terme s’achève en octobre 1958. Il repart pour un troisième terme en avril 1959. Vu l’évolution politique des territoires sous tutelle (le Rwanda et le Burundi), il est nommé à la résidence à Kigali en tant qu’Administrateur chargé de la coordination entre la résidence et les administrateurs de territoire.
Les troubles politiques que certains qualifient de "révolution" éclatent au Ruanda en novembre 1959. Louis Jaspers est chargé d’assurer la liaison entre le résident militaire Guy Logiest, les territoires et la résidence de Kigali. Au début de 1960, le vice-gouverneur du Ruanda-Urundi, Jean-Paul Harroy, le détache dans les pays voisins de l’est africain où se sont établis les réfugiés rwandais. En mars 1960, Louis Jaspers devient attaché colonial pour les trois pays de la British East Africa (Ouganda, Tanganyika et Kenya).
Après l’indépendance du Congo, il devient Vice-consul de Belgique pour les affaires africaines. Le 22 octobre 1961, il est muté à Kitega comme Résident-adjoint du Burundi, puis comme Commissaire de district. Le 1er janvier 1962, le colonel E. Henniquiau, Haut-représentant de la Belgique au Burundi fait de lui son adjoint. Il achève sa carrière territoriale en avril 1962.
Le 1er septembre 1962, il est engagé par les usines Ford à Cologne. Puis, il est muté, en Belgique, où il devient le "training manager" de l'usine de Ford, à Genk. Il quitte Ford le 1er septembre 1963.
Deux mois plus tard, il retourne en Afrique. Il est alors engagé, dans le cadre de la coopération belge, comme administrateur général adjoint de l'Université de Lovanium, à Kinshasa, au Congo.
Il démissionne de Lovanium, le 31 juillet 1967. Mais, il reste à Kinshasa comme membre de la Mission belge de Coopération. Il est alors le directeur du secteur Administrations-Justice-Universités au sein de la coopération belge.
En décembre 1969, il passe le concours diplomatique et le réussit brillamment. Il devient ainsi conseiller d'ambassade. Entre 1971 et 1974, il est le conseiller économique de l'ambassade belge à Paris. En 1974, il retourne à Kinshasa comme conseiller politique de l'ambassade de Belgique. Il quitte la capitale zaïroise en 1976 et rentre en Europe où il exerce les fonctions de consul général de la Belgique à Strasbourg. Il reste en France pendant quatre ans. En 1980, il est nommé ambassadeur de la Belgique en Tanzanie, au Madagascar et à l'île Maurice. Il réside alors à Dar es Salam. Il quitte encore une fois l'Afrique, en 1985, pour devenir l'ambassadeur de la Belgique au Pakistan, avec Islamabad comme lieu de résidence. Il prend sa retraite en 1991. Il est, à ce moment-là, nommé ambassadeur honoraire par l'Arrêté royal de 1991. Enfin, il est, entre 1991 et 2004, consul honoraire de la Belgique à Perpignan.
Sources : MRAC, Section Histoire du temps colonial, Fonds Louis Jaspers : Curicculum vitae (in : « Ma vie d’Administrateur de territoire », p. 246.); Jaspers Louis, "Ruanda: Ma vie d'administrateur de territoire. Tome I 1952-1956 : Les années heureuses", Bruxelles, Éditions Scribe, 2013, p. 10.
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Fonds Jaspers, Louis
Fonds
Identifiant: HA.01.0365
Présentation du contenu
Mémoires de Louis Jaspers : « Ma vie d’Administrateur de Territoire. Première partie : 1952-1956. Les années heureuses » ; « Ma vie d’Administrateur de territoire. Deuxième partie : 1956-1960. Progrès, démocratisation, justice, Révolution, la marche douloureuse vers l’indépendance » ; CD-rom comprenant la version informatique des deux volumes. Mots
Dates:
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