Troupin, Georges, Marie Désiré Joseph
Personne
Dates
- Existence: 1923 - 1997
Biographie
Botaniste et maître de conférences à l’Université de Liège, Georges Marie Désiré Joseph Troupin est né à Aywaille, le 10 mai 1923. Il est le fils d’Oscar Troupin et de Gabrielle Rome.
Formé principalement au collège Saint-Servais, à Liège, il achève ses humanités gréco-latines au collège Saint-Roch à Ferrières pendant la guerre. Il s’inscrit ensuite à l’Université de Liège, où il obtient, en 1946, une licence en sciences botaniques.
En 1947, il est engagé comme chercheur au Jardin botanique national de Bruxelles. Il s’y consacre à l’étude des spermatophytes ainsi qu’à l’analyse de la végétation de l’Afrique centrale. En 1948, il rédige plusieurs notes de floristiques et de systématiques sur des plantes de diverses familles du Congo belge.
Dans sa vie privée, il épouse, en 1948, Marie-Louise Tecqmenne et ensemble, ils auront trois enfants.
En 1952, Troupin est invité par l’Institut des Parcs nationaux du Congo belge (IPNCB) à participer à la « mission Henri de Saeger » destinée à collecter les spécimens d’herbier au Parc national de la Garamba (Haut-Uélé). Il passe ainsi huit mois au Congo et recueille environ 4.500 spécimens d’herbier avec ses collègues.
Botaniste réputé, Troupin représente, en 1954, le ministère belge de l’Agriculture au VIIIe Congrès international de Botanique, tenu à Paris.
Chercheur passionné, Troupin soutient, en 1956, sa thèse de doctorat en Sciences botaniques, à l’Université de Liège. Elle est inspirée de ses séjours et intitulée « La végétation du Parc national de la Garamba (Uélé-Congo belge). Définition, écologie et dynamique des groupements ».
Au lendemain de sa soutenance, de juillet 1956 jusqu’à la fin 1963, Troupin travaille comme chef du département de botanique du centre de Lwiro. Ce centre est alors une antenne de l’Institut de Recherche scientifique en Afrique centrale (IRSAC) au Kivu. Troupin y crée une section de recherches consacrée à l’analyse systématique et écologique de la végétation du Congo oriental et du Rwanda. Il en profite pour établir l’inventaire floristique et phytogéographique de la région de Lwiro. Il recueille aussi plus de 24.000 numéros d’herbier constituant la base d’un herbarium de Lwiro et de Butare, au Rwanda.
En 1959, Troupin représente l’IRSAC au IXe Congrès international de Botanique organisé à Montréal.
En 1963, il rentre en Belgique et passe, trois ans, à étudier le matériel collecté au Congo et au Rwanda. Il en tire un mémoire présenté, en 1966, devant l’Université de Liège qui lui décerne alors le diplôme d’agrégé de l’enseignement supérieur.
Dans l’entretemps, Troupin est, à partir de 1964, assistant, puis maître de conférences à l’Université de Liège. Il y dispense plusieurs cours dans le cadre d’une licence en botanique des pays en voie de développement. Il y enseigne notamment la « systématique et [la] phytogéographie des zones intertropicales et subtropicales », ainsi que les « méthodes d’étude quantitative de la végétation ».
De 1965 à 1967, Troupin collabore avec le Musée royal de l’Afrique centrale. Il y est alternativement conservateur, chef de travaux, chercheur et enfin chef de travaux agrégé.
En 1968, il est mandé par le comité paritaire de l’Institut national de Recherche scientifique (INRS) pour réaliser une étude de la flore du Rwanda. Il se met tout de suite à la tâche et publie, deux ans plus tard, le « Syllabus de la flore des Spermatophytes du Rwanda », puis une monographie en 3 volumes sur la flore du Rwanda.
Durant les années 1970-80, Georges Troupin continue à dispenser ses cours à l’Université de Liège, en même temps qu’il effectue des séjours de recherche sur la flore du Rwanda. Ayant des problèmes de cœur, il prend sa retraite au cours de la décennie 1990. Il décède le 10 août 1997 à Embourg.
Au cours de son existence, Georges Troupin était membre de plusieurs associations scientifiques belges et étrangères. Il est, par ailleurs, l’auteur d’un nombre considérable de travaux sur la flore des pays des Grands Lacs africains.
Formé principalement au collège Saint-Servais, à Liège, il achève ses humanités gréco-latines au collège Saint-Roch à Ferrières pendant la guerre. Il s’inscrit ensuite à l’Université de Liège, où il obtient, en 1946, une licence en sciences botaniques.
En 1947, il est engagé comme chercheur au Jardin botanique national de Bruxelles. Il s’y consacre à l’étude des spermatophytes ainsi qu’à l’analyse de la végétation de l’Afrique centrale. En 1948, il rédige plusieurs notes de floristiques et de systématiques sur des plantes de diverses familles du Congo belge.
Dans sa vie privée, il épouse, en 1948, Marie-Louise Tecqmenne et ensemble, ils auront trois enfants.
En 1952, Troupin est invité par l’Institut des Parcs nationaux du Congo belge (IPNCB) à participer à la « mission Henri de Saeger » destinée à collecter les spécimens d’herbier au Parc national de la Garamba (Haut-Uélé). Il passe ainsi huit mois au Congo et recueille environ 4.500 spécimens d’herbier avec ses collègues.
Botaniste réputé, Troupin représente, en 1954, le ministère belge de l’Agriculture au VIIIe Congrès international de Botanique, tenu à Paris.
Chercheur passionné, Troupin soutient, en 1956, sa thèse de doctorat en Sciences botaniques, à l’Université de Liège. Elle est inspirée de ses séjours et intitulée « La végétation du Parc national de la Garamba (Uélé-Congo belge). Définition, écologie et dynamique des groupements ».
Au lendemain de sa soutenance, de juillet 1956 jusqu’à la fin 1963, Troupin travaille comme chef du département de botanique du centre de Lwiro. Ce centre est alors une antenne de l’Institut de Recherche scientifique en Afrique centrale (IRSAC) au Kivu. Troupin y crée une section de recherches consacrée à l’analyse systématique et écologique de la végétation du Congo oriental et du Rwanda. Il en profite pour établir l’inventaire floristique et phytogéographique de la région de Lwiro. Il recueille aussi plus de 24.000 numéros d’herbier constituant la base d’un herbarium de Lwiro et de Butare, au Rwanda.
En 1959, Troupin représente l’IRSAC au IXe Congrès international de Botanique organisé à Montréal.
En 1963, il rentre en Belgique et passe, trois ans, à étudier le matériel collecté au Congo et au Rwanda. Il en tire un mémoire présenté, en 1966, devant l’Université de Liège qui lui décerne alors le diplôme d’agrégé de l’enseignement supérieur.
Dans l’entretemps, Troupin est, à partir de 1964, assistant, puis maître de conférences à l’Université de Liège. Il y dispense plusieurs cours dans le cadre d’une licence en botanique des pays en voie de développement. Il y enseigne notamment la « systématique et [la] phytogéographie des zones intertropicales et subtropicales », ainsi que les « méthodes d’étude quantitative de la végétation ».
De 1965 à 1967, Troupin collabore avec le Musée royal de l’Afrique centrale. Il y est alternativement conservateur, chef de travaux, chercheur et enfin chef de travaux agrégé.
En 1968, il est mandé par le comité paritaire de l’Institut national de Recherche scientifique (INRS) pour réaliser une étude de la flore du Rwanda. Il se met tout de suite à la tâche et publie, deux ans plus tard, le « Syllabus de la flore des Spermatophytes du Rwanda », puis une monographie en 3 volumes sur la flore du Rwanda.
Durant les années 1970-80, Georges Troupin continue à dispenser ses cours à l’Université de Liège, en même temps qu’il effectue des séjours de recherche sur la flore du Rwanda. Ayant des problèmes de cœur, il prend sa retraite au cours de la décennie 1990. Il décède le 10 août 1997 à Embourg.
Au cours de son existence, Georges Troupin était membre de plusieurs associations scientifiques belges et étrangères. Il est, par ailleurs, l’auteur d’un nombre considérable de travaux sur la flore des pays des Grands Lacs africains.
Auteur : Dantès Singiza
Source : Lawalrée André, "Troupin (Georges Marie Désiré Joseph)", in Académie royale des Sciences d'Outre-mer, "Biographie belge d'Outre-mer", T. IX, 2015, col. 375-380.