Gashugi, Justin
Personne
Dates
- Existence: 1906 - 1994
Biographie
Justin Gashugi est né vers 1906, à Musasu, dans le Busanza, en territoire d’Astrida. Il est né sous le règne de Yuhi V Musinga (1897-1931). Gashugi est le fils de Muyogoro et de Kansarasi, fille de Rwagombashinjo du clan des Banyiginya et du lignage des Baka.
Par son père, Justin Gashugi appartient au clan des Bashambo. Il grandit au sein d’une famille aisée: son père Muyogoro dirige les collines de Musasu et de Nyarubuye, ses frères deviennent, à leurs majorités, des sous-chefs du Rwanda, Théotime Rurangwa commande la sous-chefferie de Musasu-Rubona de la chefferie du Busanza-Sud et Gérard Gahene dirige la sous-chefferie de Mugusa de la chefferie du Buhanga-Ndara. Les deux sous-chefferies sont situées, toutes les deux, dans le territoire d'Astrida.
Entre 1916 et 1923, Justin Gashugi fréquente l’école primaire de Save. Il y apprend la lecture, l’écriture, le calcul, le français et le swahili. À sa sortie, il travaille comme clerc du territoire d’Akanyaru, devenu plus tard le territoire d’Astrida. En 1928, il est promu et nommé sous-chef de Rwamiko, de la chefferie de Nyaruguru commandée par Sebagangari, puis par le fils de ce dernier, Sendashonga. En 1931, le roi Yuhi V Musinga est destitué et remplacé par son fils Rudahigwa intronisé sous le nom de Mutara III. Gashugi continue de diriger la sous-chefferie de Rwamiko. L’année suivante, il est muté à la tête de la sous-chefferie de Mugombwa de la chefferie du Mvejuru dirigée par le prince et chef Aloys Semutwa. Gashugi en profite pour construire sur la colline de Mugombwa une maison en briques cuites. Trois ans plus tard, en 1935, il épouse Bernadette Kayitesi, fille de Gikungu du clan des Bega et du lignage des Bagagi. Ils ont deux enfants ensemble : Antoine Gashugi et Domina Mushonganono. Quelques temps après, Bernadette Kayitesi décède. Justin Gashugi se remarie avec Dorothée Mukandoli, fille de Nkeramihigo du clan des Banyiginya et du lignage des Bamanuka. Ensemble, ils donnent naissance à : Cécile Mukamudenge, Épiphanie Nyiramongi, Julienne Gashugi, Gloriose Uwayirege Gashugi, Jeanne Umubyeyi, Laetitia Umulisa, Tharcisse Gashugi, Tharcissia Gashugi et Michel Gashugi.
En 1938, Justin Gashugi est promu chef et nommé à la tête de la chefferie du Buhanga. Il remplace le chef Frédéric Kimonyo, le fils du chef Kayondo.
En 1941, la chefferie de Ndara commandée, à ce moment-là par le chef Wilfrid Bucyanayandi, est rattachée à la chefferie de Buhanga. Les deux forment alors la chefferie de Buhanga-Ndara placée sous l’autorité unique de Gashugi. Le chef Bucyanayandi, détracteur du roi Mutara III, est tout simplement limogé, puis nommé, en 1942, à la tête de la chefferie du Gishari du Congo belge. Le chef Gashugi déménage et s’installe alors sur la colline de Gisagara.
En 1943-44, Gashugi lutte énergiquement contre les effets de la famine "Ruzagayura". Il s’implique activement dans la distribution des vivres ainsi que dans la mobilisation de la population pour les cultures vivrières. Dans l’intervalle, il s’active également dans la fourniture de l’effort de guerre. Il reçoit, à cet effet, à l’issue de la guerre, la médaille de l’Effort de guerre colonial.
En 1947, Justin Gashugi fait partie des chefs d’Astrida qui accueillent le prince-régent Charles lors de son voyage au Rwanda.
En 1949, Gashugi et ses collègues Godefroid Kamuzinzi du Bugoyi, Michel Kayihura de Nyaruguru ainsi que le notable Pascal Ngoga accompagnent le roi Mutara III lors de son premier voyage en Belgique. Gashugi et ses collègues reçoivent individuellement, à cette occasion, la Croix de Chevalier de l’Ordre de Léopold II.
En 1952, Gashugi fait partie du Conseil supérieur du Pays (C.S.P.) ou l’organe suprême créé la même année et constitué du roi ainsi que des grands chefs du Rwanda.
Dans son commandement, le chef Justin Gashugi se distingue de ses pairs par son intelligence, son calme, sa franchise, son humilité, sa discipline, sa courtoisie, sa générosité, son sens développé de la justice et son aversion de l’usage de la bastonnade afin de se faire obéir de ses sujets. Ces qualités ainsi que sa loyauté indéfectible au roi Mutara III Rudahigwa lui valent des promotions de même qu’une longévité exceptionnelle à la tête de sa chefferie.
Comme la vie est rarement avare de surprises, bonnes ou mauvaises, le roi Mutara III Rudahigwa meurt inopinément le 25 juillet 1959, à Bujumbura. La nouvelle de sa mort subite entraine un véritable choc aussi bien au Rwanda qu’au Burundi. Beaucoup de Rwandais rejettent la version fournie par la tutelle belge selon laquelle un choc anaphylactique est à l’origine de son décès. En revanche, ils désignent l’administration belge et l’autorité de l’Église catholique au Rwanda comme les instigateurs voire les auteurs de cette disparition. Dans l’opinion publique rwandaise comme dans les hautes sphères politiques du pays se dessinent rapidement deux tendances liées à deux souhaits antagonistes : certains Rwandais exigent l’autopsie de la dépouille de Mutara alors que d’autres la jugent inutile et profanatrice. Le chef Justin Gashugi fait alors partie du premier groupe ; il souhaite l’autopsie du corps de Mutara afin d’établir la vérité et de lever tout doute possible.
Suite au refus catégorique de la reine-mère du Rwanda, Nyiramavugo III Kankazi, et de la majorité des membres du C.S.P., l’éventualité de l’autopsie de la dépouille de Mutara est écartée.
En compagnie de l’abbé Alexis Kagame, le confident de Mutara, le chef Justin Gashugi accueille, le 27 juillet 1959, à l’aérodrome d’Astrida (Butare), le vice-gouverneur général Jean-Paul Harroy, arrivé au Rwanda pour assister à l’inhumation de Mutara. Celle-ci se déroule le lendemain à Nyanza. Justin Gashugi fait alors partie des chefs qui portent le cercueil du roi défunt. Vers la fin des obsèques, Jean-Baptiste Ndahindurwa, le demi-frère de Mutara III, est désigné comme son successeur dans une action surprise qualifiée par la tutelle belge de « Coup d’État ». Le nouveau roi intronisé sous le nom dynastique de Kigeli V garde en place les chefs du règne précédent. Justin Gashugi demeure donc au sein du C.S.P. et à la tête de la chefferie du Buhanga-Ndara.
Dans l’élan vers l’indépendance des pays africains et lors de la création des partis politiques au Rwanda, le chef Justin Gashugi se retrouve parmi les membres-fondateurs de l’Union nationale rwandaise (UNAR) militant pour la fin de la tutelle belge et l’accession rapide du Rwanda à sa pleine souveraineté. Dans ses publications comme dans ses meetings politiques, l’UNAR ne fait pas de cadeaux à l’administration tutélaire belge et celle-ci lui rend la monnaie de sa pièce de diverses manières.
Au début de novembre 1959 éclatent les troubles désignés par certains de « révolution » et marqués par les persécutions, les massacres ainsi que l’exil des Tutsi. Dans sa circonscription, Justin Gashugi organise la défense de la population tutsi. Il fait abattre les arbres afin d’empêcher les camionnettes remplies d’incendiaires et de tueurs d’accéder à la chefferie du Buhanga-Ndara. À certains passages, il organise même des résistances armées contre les incendiaires. Ces initiatives ajoutées à sa double appartenance au leadership de l’UNAR et au groupe des Tutsi lui valent d’être destitué, le 11 novembre 1959, par le résident spécial du Rwanda, le colonel Guy Logiest. Le 19 novembre 1959, Gashugi est arrêté et incarcéré à la prison d’Astrida. Du 13 au 23 décembre 1959, il est jugé par le Conseil de Guerre pour sa résistance armée et condamné à 8 ans de servitude pénale. Il est dès lors transféré à la prison de Kigali, la fameuse « prison 1930 ». Dans la nuit du 12 au 13 août 1960, il est, cette fois-ci, transféré à la prison spéciale de Ruhengeri.
Au lendemain du référendum du 25 septembre 1961 qui abolit la monarchie et instaure la république, Justin Gashugi est libéré de prison suite à l’amnistie générale exigée et obtenue par l’ONU. Il se réfugie alors au Burundi et s’établit dans sa capitale, Bujumbura. Il se lance dans le business et exploite une petite société de taxis-voitures. Il demeure au Burundi jusqu’à son décès survenu le 4 juillet 1994, le jour de la fin du génocide contre les Tutsi au Rwanda et de la victoire militaire du Front patriotique rwandais (F.P.R.), un mouvement politico-militaire constitué en majorité des descendants des réfugiés tutsi de 1959 et des années ultérieures. Quelques temps après son décès, la famille de Gashugi rentre au Rwanda en même temps que les autres familles d’exilés rwandais établis aux quatre coins du monde. Elle emporte avec elle la dépouille de son patriarche, Justin Gashugi, pour l’enterrer dans sa terre natale, à Gisagara, selon ses derniers vœux. Son épouse, Dorothée Mukandoli, décède en 2015 et elle est, par la suite, inhumée, à côté de son époux, à Gisagara.
Par son père, Justin Gashugi appartient au clan des Bashambo. Il grandit au sein d’une famille aisée: son père Muyogoro dirige les collines de Musasu et de Nyarubuye, ses frères deviennent, à leurs majorités, des sous-chefs du Rwanda, Théotime Rurangwa commande la sous-chefferie de Musasu-Rubona de la chefferie du Busanza-Sud et Gérard Gahene dirige la sous-chefferie de Mugusa de la chefferie du Buhanga-Ndara. Les deux sous-chefferies sont situées, toutes les deux, dans le territoire d'Astrida.
Entre 1916 et 1923, Justin Gashugi fréquente l’école primaire de Save. Il y apprend la lecture, l’écriture, le calcul, le français et le swahili. À sa sortie, il travaille comme clerc du territoire d’Akanyaru, devenu plus tard le territoire d’Astrida. En 1928, il est promu et nommé sous-chef de Rwamiko, de la chefferie de Nyaruguru commandée par Sebagangari, puis par le fils de ce dernier, Sendashonga. En 1931, le roi Yuhi V Musinga est destitué et remplacé par son fils Rudahigwa intronisé sous le nom de Mutara III. Gashugi continue de diriger la sous-chefferie de Rwamiko. L’année suivante, il est muté à la tête de la sous-chefferie de Mugombwa de la chefferie du Mvejuru dirigée par le prince et chef Aloys Semutwa. Gashugi en profite pour construire sur la colline de Mugombwa une maison en briques cuites. Trois ans plus tard, en 1935, il épouse Bernadette Kayitesi, fille de Gikungu du clan des Bega et du lignage des Bagagi. Ils ont deux enfants ensemble : Antoine Gashugi et Domina Mushonganono. Quelques temps après, Bernadette Kayitesi décède. Justin Gashugi se remarie avec Dorothée Mukandoli, fille de Nkeramihigo du clan des Banyiginya et du lignage des Bamanuka. Ensemble, ils donnent naissance à : Cécile Mukamudenge, Épiphanie Nyiramongi, Julienne Gashugi, Gloriose Uwayirege Gashugi, Jeanne Umubyeyi, Laetitia Umulisa, Tharcisse Gashugi, Tharcissia Gashugi et Michel Gashugi.
En 1938, Justin Gashugi est promu chef et nommé à la tête de la chefferie du Buhanga. Il remplace le chef Frédéric Kimonyo, le fils du chef Kayondo.
En 1941, la chefferie de Ndara commandée, à ce moment-là par le chef Wilfrid Bucyanayandi, est rattachée à la chefferie de Buhanga. Les deux forment alors la chefferie de Buhanga-Ndara placée sous l’autorité unique de Gashugi. Le chef Bucyanayandi, détracteur du roi Mutara III, est tout simplement limogé, puis nommé, en 1942, à la tête de la chefferie du Gishari du Congo belge. Le chef Gashugi déménage et s’installe alors sur la colline de Gisagara.
En 1943-44, Gashugi lutte énergiquement contre les effets de la famine "Ruzagayura". Il s’implique activement dans la distribution des vivres ainsi que dans la mobilisation de la population pour les cultures vivrières. Dans l’intervalle, il s’active également dans la fourniture de l’effort de guerre. Il reçoit, à cet effet, à l’issue de la guerre, la médaille de l’Effort de guerre colonial.
En 1947, Justin Gashugi fait partie des chefs d’Astrida qui accueillent le prince-régent Charles lors de son voyage au Rwanda.
En 1949, Gashugi et ses collègues Godefroid Kamuzinzi du Bugoyi, Michel Kayihura de Nyaruguru ainsi que le notable Pascal Ngoga accompagnent le roi Mutara III lors de son premier voyage en Belgique. Gashugi et ses collègues reçoivent individuellement, à cette occasion, la Croix de Chevalier de l’Ordre de Léopold II.
En 1952, Gashugi fait partie du Conseil supérieur du Pays (C.S.P.) ou l’organe suprême créé la même année et constitué du roi ainsi que des grands chefs du Rwanda.
Dans son commandement, le chef Justin Gashugi se distingue de ses pairs par son intelligence, son calme, sa franchise, son humilité, sa discipline, sa courtoisie, sa générosité, son sens développé de la justice et son aversion de l’usage de la bastonnade afin de se faire obéir de ses sujets. Ces qualités ainsi que sa loyauté indéfectible au roi Mutara III Rudahigwa lui valent des promotions de même qu’une longévité exceptionnelle à la tête de sa chefferie.
Comme la vie est rarement avare de surprises, bonnes ou mauvaises, le roi Mutara III Rudahigwa meurt inopinément le 25 juillet 1959, à Bujumbura. La nouvelle de sa mort subite entraine un véritable choc aussi bien au Rwanda qu’au Burundi. Beaucoup de Rwandais rejettent la version fournie par la tutelle belge selon laquelle un choc anaphylactique est à l’origine de son décès. En revanche, ils désignent l’administration belge et l’autorité de l’Église catholique au Rwanda comme les instigateurs voire les auteurs de cette disparition. Dans l’opinion publique rwandaise comme dans les hautes sphères politiques du pays se dessinent rapidement deux tendances liées à deux souhaits antagonistes : certains Rwandais exigent l’autopsie de la dépouille de Mutara alors que d’autres la jugent inutile et profanatrice. Le chef Justin Gashugi fait alors partie du premier groupe ; il souhaite l’autopsie du corps de Mutara afin d’établir la vérité et de lever tout doute possible.
Suite au refus catégorique de la reine-mère du Rwanda, Nyiramavugo III Kankazi, et de la majorité des membres du C.S.P., l’éventualité de l’autopsie de la dépouille de Mutara est écartée.
En compagnie de l’abbé Alexis Kagame, le confident de Mutara, le chef Justin Gashugi accueille, le 27 juillet 1959, à l’aérodrome d’Astrida (Butare), le vice-gouverneur général Jean-Paul Harroy, arrivé au Rwanda pour assister à l’inhumation de Mutara. Celle-ci se déroule le lendemain à Nyanza. Justin Gashugi fait alors partie des chefs qui portent le cercueil du roi défunt. Vers la fin des obsèques, Jean-Baptiste Ndahindurwa, le demi-frère de Mutara III, est désigné comme son successeur dans une action surprise qualifiée par la tutelle belge de « Coup d’État ». Le nouveau roi intronisé sous le nom dynastique de Kigeli V garde en place les chefs du règne précédent. Justin Gashugi demeure donc au sein du C.S.P. et à la tête de la chefferie du Buhanga-Ndara.
Dans l’élan vers l’indépendance des pays africains et lors de la création des partis politiques au Rwanda, le chef Justin Gashugi se retrouve parmi les membres-fondateurs de l’Union nationale rwandaise (UNAR) militant pour la fin de la tutelle belge et l’accession rapide du Rwanda à sa pleine souveraineté. Dans ses publications comme dans ses meetings politiques, l’UNAR ne fait pas de cadeaux à l’administration tutélaire belge et celle-ci lui rend la monnaie de sa pièce de diverses manières.
Au début de novembre 1959 éclatent les troubles désignés par certains de « révolution » et marqués par les persécutions, les massacres ainsi que l’exil des Tutsi. Dans sa circonscription, Justin Gashugi organise la défense de la population tutsi. Il fait abattre les arbres afin d’empêcher les camionnettes remplies d’incendiaires et de tueurs d’accéder à la chefferie du Buhanga-Ndara. À certains passages, il organise même des résistances armées contre les incendiaires. Ces initiatives ajoutées à sa double appartenance au leadership de l’UNAR et au groupe des Tutsi lui valent d’être destitué, le 11 novembre 1959, par le résident spécial du Rwanda, le colonel Guy Logiest. Le 19 novembre 1959, Gashugi est arrêté et incarcéré à la prison d’Astrida. Du 13 au 23 décembre 1959, il est jugé par le Conseil de Guerre pour sa résistance armée et condamné à 8 ans de servitude pénale. Il est dès lors transféré à la prison de Kigali, la fameuse « prison 1930 ». Dans la nuit du 12 au 13 août 1960, il est, cette fois-ci, transféré à la prison spéciale de Ruhengeri.
Au lendemain du référendum du 25 septembre 1961 qui abolit la monarchie et instaure la république, Justin Gashugi est libéré de prison suite à l’amnistie générale exigée et obtenue par l’ONU. Il se réfugie alors au Burundi et s’établit dans sa capitale, Bujumbura. Il se lance dans le business et exploite une petite société de taxis-voitures. Il demeure au Burundi jusqu’à son décès survenu le 4 juillet 1994, le jour de la fin du génocide contre les Tutsi au Rwanda et de la victoire militaire du Front patriotique rwandais (F.P.R.), un mouvement politico-militaire constitué en majorité des descendants des réfugiés tutsi de 1959 et des années ultérieures. Quelques temps après son décès, la famille de Gashugi rentre au Rwanda en même temps que les autres familles d’exilés rwandais établis aux quatre coins du monde. Elle emporte avec elle la dépouille de son patriarche, Justin Gashugi, pour l’enterrer dans sa terre natale, à Gisagara, selon ses derniers vœux. Son épouse, Dorothée Mukandoli, décède en 2015 et elle est, par la suite, inhumée, à côté de son époux, à Gisagara.
Auteur : Dantès Singiza
Sources : Famille Justin Gashugi, Entretien oral, Bruxelles, septembre 2021 ; Delmas Léon, "Généalogies de la noblesse (les Batutsi) du Ruanda", Kabgayi, Vicariat apostolique du Ruanda, 1950 ; Archives générales du Royaume 2-dépôt Joseph Cuvelier, RWA 8 ; Kabwete Mulinda Charles "A Space for Genocide : Local Authorities, Local Population and Local Histories in Gishamvu and Kibayi (Rwanda)", Thèse de doctorat en histoire, Université de Western Cape, 2010 ; Rutayisire Paul, "La christianisation du Rwanda (1900-1945): Méthode missionnaire et politique selon Mgr Classe", Fribourg, Éditions universitaires Fribourg, 1987 ; Saur Léon, "Catholiques belges et Rwanda : 1950-1964. Les pièges de l'évidence", Thèse de doctorat en histoire, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, 2012 ; Jaspers Louis, "Ruanda: Ma vie d'administrateur de territoire. Tome II 1956-1960 : Progrès, démocratisation, justice, révolution, la marche douloureuse vers l'indépendance", Bruxelles, Éditions Scribe, 2013 ; Singiza Dantès, "La Deuxième Guerre mondiale au Rwanda (1939-1945): impact du conflit sur les populations", Thèse de doctorat en histoire, Université de Liège, 2018.