Van Leeuw, Louis, Corneille Marie Joseph
Personne
Dates
- Existence: 1886 - 1947
Biographie
Louis Corneille Marie Joseph Van Leeuw est né, à Malines, le 11 mars 1886. Il est le fils de Louis-Corneille Van Leeuw et de Marie-Élisabeth Van Hammée.
Après ses études menées à l’Université de Louvain, Louis Van Leeuw obtient son diplôme d’ingénieur civil des mines et d’ingénieur-électricien en 1908.
En juin 1911, il est engagé par le Ministère des Colonies. Il y gravit tous les échelons : il commence comme attaché, puis devient chef de bureau pour continuer comme ingénieur principal.
En décembre 1913, L. Van Leeuw est envoyé en mission au Congo. La Première Guerre mondiale le surprend malencontreusement au Tanganyika où il est alors en voyage de travail. Les Allemands l’arrêtent en raison de ses origines belges et l’emprisonnent à Tabora. Il y est incarcéré, pendant deux ans, jusqu’à sa libération survenue en septembre 1916, après la victoire militaire des troupes belges commandées par le général Charles Tombeur.
Après le recouvrement de sa liberté, Louis Van Leeuw rentre en Europe. Il réintègre le Ministère belge des Colonies, transféré, cette fois, à Londres à cause de l'occupation. En 1918, après l’armistice, Van Leeuw est affecté à la direction des Travaux Publics du même ministère, à Bruxelles.
En 1920, L. Van Leeuw devient le délégué du département des travaux publics à la Régie industrielle des Mines d’or de Kilo-Moto. En 1924, il est de nouveau envoyé au Congo comme ingénieur en chef de Kilo-Moto. Il y passe quatre ans puis retourne à Bruxelles pour être le directeur général du département des Travaux Publics du Ministère des Colonies. Durant son mandant, il pilote les projets de construction du transport ferroviaire et fluvial dans les colonies. Il s’occupe également de la distribution d’eau et d’électricité dans les villes coloniales.
En 1931, Louis Van Leeuw démissionne de l’administration coloniale. Il rejoint aussitôt l’Union des Transports fluviaux du Congo (UNATRA) comme son administrateur délégué. En 1937, l’UNITRA est supprimé et Louis Van Leeuw intègre la Société des mines d’or de Kilo-Moto en tant que directeur. Le 14 mars 1940, il est promu administrateur-délégué de Kilo-Moto. Il reste à cette fonction tout le long de la Deuxième Guerre mondiale jusqu’à son décès survenu le 20 mai 1947.
Outre son travail au sein de Kilo-Moto, Louis Van Leeuw était administrateur de la Compagnie du Katanga et du chantier naval et industriel du Congo. Il était aussi le délégué du Comité spécial du Katanga (C.S.K.) auprès de la Société générale africaine d’électricité (SOGELEC) ainsi que le liquidateur du Chemin de fer du Congo. Louis Van Leeuw était, enfin, le récipiendaire de beaucoup de dinstinctions honorifiques : il était commandeur de l’Ordre royal du Lion et de l’Ordre de Léopold II, il était également officier de l’Ordre de Léopold et chevalier de l’Ordre de la Couronne, etc.
Après ses études menées à l’Université de Louvain, Louis Van Leeuw obtient son diplôme d’ingénieur civil des mines et d’ingénieur-électricien en 1908.
En juin 1911, il est engagé par le Ministère des Colonies. Il y gravit tous les échelons : il commence comme attaché, puis devient chef de bureau pour continuer comme ingénieur principal.
En décembre 1913, L. Van Leeuw est envoyé en mission au Congo. La Première Guerre mondiale le surprend malencontreusement au Tanganyika où il est alors en voyage de travail. Les Allemands l’arrêtent en raison de ses origines belges et l’emprisonnent à Tabora. Il y est incarcéré, pendant deux ans, jusqu’à sa libération survenue en septembre 1916, après la victoire militaire des troupes belges commandées par le général Charles Tombeur.
Après le recouvrement de sa liberté, Louis Van Leeuw rentre en Europe. Il réintègre le Ministère belge des Colonies, transféré, cette fois, à Londres à cause de l'occupation. En 1918, après l’armistice, Van Leeuw est affecté à la direction des Travaux Publics du même ministère, à Bruxelles.
En 1920, L. Van Leeuw devient le délégué du département des travaux publics à la Régie industrielle des Mines d’or de Kilo-Moto. En 1924, il est de nouveau envoyé au Congo comme ingénieur en chef de Kilo-Moto. Il y passe quatre ans puis retourne à Bruxelles pour être le directeur général du département des Travaux Publics du Ministère des Colonies. Durant son mandant, il pilote les projets de construction du transport ferroviaire et fluvial dans les colonies. Il s’occupe également de la distribution d’eau et d’électricité dans les villes coloniales.
En 1931, Louis Van Leeuw démissionne de l’administration coloniale. Il rejoint aussitôt l’Union des Transports fluviaux du Congo (UNATRA) comme son administrateur délégué. En 1937, l’UNITRA est supprimé et Louis Van Leeuw intègre la Société des mines d’or de Kilo-Moto en tant que directeur. Le 14 mars 1940, il est promu administrateur-délégué de Kilo-Moto. Il reste à cette fonction tout le long de la Deuxième Guerre mondiale jusqu’à son décès survenu le 20 mai 1947.
Outre son travail au sein de Kilo-Moto, Louis Van Leeuw était administrateur de la Compagnie du Katanga et du chantier naval et industriel du Congo. Il était aussi le délégué du Comité spécial du Katanga (C.S.K.) auprès de la Société générale africaine d’électricité (SOGELEC) ainsi que le liquidateur du Chemin de fer du Congo. Louis Van Leeuw était, enfin, le récipiendaire de beaucoup de dinstinctions honorifiques : il était commandeur de l’Ordre royal du Lion et de l’Ordre de Léopold II, il était également officier de l’Ordre de Léopold et chevalier de l’Ordre de la Couronne, etc.
Auteur : Dantès Singiza
Source : Coosemans Marthe, "Leeuw (Van) (Louis-Corneille-Marie-Joseph)", in Académie royale des Sciences d'Outre-mer, "Biographie coloniale belge", T. V, 1958, col. 538-539.